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Portrait métier - Responsable de Production

27 juin 2023

Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de Didier Thomazeau, responsable de production pour l’ensemble des ateliers d’armatures ! Présent depuis les débuts d’Atlantique Armatures en 1991, Didier a évolué au rythme de l’entreprise. Il nous raconte son parcours professionnel et nous en dit plus sur son métier.

Portrait métier - Responsable de Production

Bonjour Didier, peux-tu te présenter, quel est ton métier et depuis combien de temps fais-tu partie du Groupe Clisson ?

Je suis responsable de production et présent dans l’entreprise depuis fin 1991. 

 

Quel est ton rôle, ta mission au sein du groupe ? En quoi consiste ton métier ?

Mon métier consiste à veiller au bon fonctionnement de nos ateliers d’armatures, à ventiler les productions entre les sites en fonction des capacités de chaque usine et à optimiser au maximum nos process pour plus de rentabilité. Je m’occupe également du suivi du parc machines et de l’intégration de solutions visant à limiter la pénibilité des postes. Mon rôle est aussi d’assister au quotidien les responsables d’atelier dans les problématiques rencontrées. 

 

Tu as évolué au sein du groupe au fil des ans, peux-tu nous raconter ton évolution et les différents postes que tu as occupé avant de devenir responsable ?

J’ai commencé en 1991 au démarrage d’Atlantique ArmaturesNous n’étions que deux salariés à la production, avec José Mena, soudeur à Challans et qui est toujours présent dans nos effectifsMoi, j’étais opérateur machine et soudeur. Très rapidement l’entreprise a progressé en nombre de personnel. Dans les années 2000, j’ai pris le relais de Fabrice Ménard en tant que chef d’atelier. Fabrice pouvait ainsi se consacrer plus à la partie commerciale. Puis en 2016le poste de responsable de production a été créé, et c’est Cyril Guillet qui m’a succédé à la responsabilité de l’atelier de Challans. 

 

Tu as aussi connu les différentes phases de développement du groupe, les rachats, les évolutions successives… Peux-tu nous en dire plus, comment as-tu vécu les différentes étapes de cette évolution ?

C’est vrai qu’il y a eu de nombreuses évolutions successives. D’abord avec l’ouverture d'un 2e atelier à Doué la Fontaine, plus tard remplacé par la construction du site de Thouars, puis l'ouverture du site d’Echiré et enfin, le rachat d’Armatures du Bocage aux Herbiers et à La Gaubretiere en 2021. J’ai très bien vécu ce développement de l’entreprise car j’ai toujours été sollicité dans les différentes étapes de son évolution. Que ce soit pour les achats de machines ou pour leurs implantations dans les ateliers, on m'a fait confiance et c’est très gratifiant. 

 

Parlons un peu plus de ton métier aujourd’hui, est-ce compliqué de gérer plusieurs sites qui sont géographiquement éloignés, comment fais-tu ? Comment t’organises-tu ?

Non ce n’est pas compliqué, mis à part peut-être le temps passé sur la route qui me pèse souvent. J’essaie d’aller une fois par semaine sur chaque site. Chaque site a des problématiques différentes et c’est donc très enrichissant. 

Je passe un peu plus de temps où la productivité est plus faibleafin d’apporter des solutions pour sortir plus de tonnage. Concernant les sites Armatures du Bocage, plus récents dans le groupe, ils connaissaient déjà parfaitement leur métier avant le rachat et il n’y a pas eu de révolution dans les méthodes de production. Nous avons simplement veillé à leur bonne intégration dans le groupe et à la bonne assimilation des process internes au niveau administratif, social, sécurité... 

 

Qu’est ce qui te plaît le +, le - dans ton métier ?

Ce qui me plait le plus c’est de travailler chaque jour sur des dossiers différents avec des problématiques variées et des challenges à atteindre. Ce qui me plait le moins ce sont les déplacements qui deviennent pénibles, mais bon c’est le jeu ! 

 

La ou les qualité(s) principale(s) pour exercer ton métier ?

Il faut avoir de bonnes capacités d’adaptation car les tâches sont très variées, et il faut aussi aimer bouger, être mobile. 

 

La ou les difficultés rencontrées dans ton métier ?

Je dirais peut-être la pression des délais clients. Eux-mêmes pressés par leurs donneurs d’ordres, ils cherchent toujours à avoir les meilleurs délais possibles. Mais la principale problématique, c’est que nous manquons de personnel...Il y a une réelle pénurie de main d’œuvre dans nos métiers. Nous avons beaucoup de mal à recruter, ce qui fait que nos ateliers ne peuvent pas tourner à plein régime... 

 

Si tu devais donner envie aux jeunes, aux femmes, aux personnes en reconversion professionnelle de s’orienter dans l’univers de la métallurgie, et plus particulièrement des armatures, que leur dirais-tu ?

Le milieu de l’armature recrute ! Nos équipes sont dynamiques et nous travaillons dans la bonne humeur ! Et même pas besoin de connaître le métier : nous vous l’apprendrons ! 

 

Et pour les encourager à faire partie du Groupe Clisson ?

Le groupe Clisson est une entreprise dynamique avec de nombreux métiers à découvrir et beaucoup d’avantages. C’est une entreprise familiale qui prend soin de son personnel.